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Anime en vrac #2

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Au menu de la semaine, Ginga Tetsudou no Yoru (vieux film un peu surréaliste), la suite de Saiunkoku Monogatari S2 et quelques premières impressions pour les séries de l’été, à savoir Slayers Revolution, Tetsuwan Birdy Decode et Mahou Tsukai ni Taisetsu na Koto ~ Natsu no Sora. J’attend les versions 16/9 pour Hidamari Sketch x365, n’étant pas vraiment pressé sur ce genre de series. Aussi vu le premier Natsume Yuujinchou mais ça attendra une prochaine fois vu que l’article se fait un peu long. Pareil pour les derniers de Macross Frontier et Kaiba.

Ginga Tetsudou no Yoru (film)

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Le film de la semaine, récupéré un peu au hasard sur Tosho, et euuuh, parce que le titre me faisait vaguement penser à Galaxy Express 999. Je sais, c’est naze. Et le résultat est à peu près du même niveau. Ginga Tetsudou no Yoru est une fable de chats anthropomorphiques vivant dans un univers italien du début du 20^e^ siècle. L’un d’entre eux se retrouve une nuit dans un train parcourant la galaxie avec un de ses camarades de classe. Contrairement à ce que prétend le résumé sur AniDB, pas vraiment d’aventures ou de planètes tout droit sorties du Petit Prince, mais plutôt une suite de stations et de personnages pas vraiment intéressants. Le style graphique n’aide en rien à nous impliquer, le chara design étant inexpressif au possible et on se fatigue rapidement de héros dont le nombre d’expression faciales se compte sur les doigt de la main pour n’en garder qu’une sur la quasi-totalite du film.

Le rythme est soporifique et le fond ne rattrape pas non plus, faisant appel à pas mal de symbolisme qui me passe royalement au dessus de la tête. Les seules réellement compréhensibles sont celles à la mort et à la religion catholique, mais il faudrait vraiment sortir d’une autre dimension pour les rater, le film insistant dessus jusqu’à l’écœurement. Ajoutons à ça une utilisation pas très subtile de la Symphonie du Nouveau Monde de Dvořák, qu’ils se sont permit au passage de massacrer avec des effets d’acoustique un peu douteux. Pourquoi faire les choses à moitié après tout ? Curieusement je remarque que ce film est sorti l’année de ma naissance, au cours de laquelle a également vu le jour Tenshi no Tamago, un autre monument du mindfuck aux thèmes religieux qui avait au moins le mérite d’aller au bout de ses idées. Bref, je me suis royalement fait chier et je ne recommande à personne même pour les journées pluvieuses.

Hoshi no Umi no Amuri (OAV, ep 1/3)

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On aurait pu croire dernièrement que Code Geass avait le monopole des WTF, mais fort heureusement, HoshiAmuri vient à la rescousse pour nous prouver le contraire. J’avais placé un peu d’espoir sur cette série d’OAV, mais les impressions basées en tout et pour tout sur l’image de présentation d’AniDB valent ce qu’elles valent et on se retrouve donc avec un cas d’école dans le domaine de la déception.
Les premières minutes avaient pourtant tout pour plaire, une 3D assez sympa, pas comme certaines séries récentes (salut Blassreiter, on pense à toi) et une mise en scène agréable, en particulier le plan d’Amuri flottant dans le vide entourée d’eau et d’étoiles pour revenir à cette fameuse image de présentation.
Mais le suspens ne dure pas, l’épisode commence assez vite à traîner des pieds après le générique, nous colle une mascotte pas très utile et un peu chiante, pour ensuite virer au n’importe quoi mélangeant sentai et magical girl avec une touche de lolicon, pas assez pour écœurer mais juste ce qu’il faut pour se demander exactement ce qu’on fait là. Et ne parlons pas du décors sorti tout droit d’une pâtisserie, appétissant mais un peu hors de propos pour une soi-disant poubelle de l’espace. L’aperçu du prochain épisode nous présente également nos trois héroïnes et nous apprend que la silent type porte le doux nom de Perrier La Mer. Le franponais a encore frappé.
Un début donc assez moyen, sauvé par la technique mais qu’est-ce qu’on sauve exactement ? On verra assez vite, comme à défaut de mieux la série promet au moins d’être courte.

Saiunkoku Monogatari 2nd Series (série, eps 13-19/39)

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Encore une série maudite du fansub, qui avait eu droit à un regain d’intérêt il y a un mois (pour la sortie des DVD ?). Les épisodes 13 à 17 marquent la fin de l’arc de l’épidémie qui durait depuis le début de la saison, pour enchaîner sur un épisode récapitulatif et un 19^e^ introduisant quelques nouveaux personnages et posant les bases de la suite. Que dire à part “un peu plus de la même chose” ? La série continue sur la recette éprouvée alternant drame et comédie avec un peu de romance. J’ai toujours un peu de difficulté avec le personnage d’Ensei, mais ce cher Doushu-sama étant maintenant mort et enterré le problème devrait se dissiper. C’est surtout leur relation couleur rose fluo qui me portait sur les nerfs.

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Le focus revenant sur la capitale, la question perd de toute façon son importance. Les épisodes 17 à 19 commencent à esquisser une trame qui devrait être intéressante, avec d’un coté la question du mariage et de l’autre un conflit avec l’aristocratie de Saiunkoku. La première partie pose de plus quelques questions avec ses faux airs de conclusion. Si Shuurei devait se marier, approcherait-on d’une conclusion ? Serait-ce le dernier arc ? La fin sera-t-elle ouverte ou fermée ? Ça me donnerait presque envie d’aller lire le manga.

Slayers Revolution (série, ep 1/??)

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Le retour d’une légende. Enfin, à ce qu’il parait, mon expérience de Slayers se limitant à un film et le début de la première saison il y a trèèès longtemps de cela. Ce premier épisode nous entraîne dans une courte aventure, pour rafraîchir la mémoire des fans et présenter les bases de l’univers aux autres. Le rythme est efficace, on ne s’ennuie pas, l’humour est au rendez-vous. Et qu’est-ce qu’on attendrait de plus de _Slayers_ ?

Tetsuwan Birdy Decode (série, ep 1/??)

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Et on continue dans le déterrage de vieilleries. Tetsuwan Birdy Decode est un remake de Tetsuwan Birdy, série datant de 1996 sur une flic de l’espace obligée de fusionner avec un adolescent après l’avoir malencontreusement coupé en deux lors d’une tentative d’interpellation. Notre pauvre Tsutomu se retrouve donc colocataire du corps de Birdy et va à présent devoir mener une double vie d’investigateur en parallèle de ses études. N’ayant pas vu l’original, je peux difficilement commenter la réussite ou l’échec de l’adaptation. En temps que telle, la série ne semble pas très prise de tête, ne promet pas grand chose mais parait au moins bien partie pour aller au bout de ses idées. Sympathique en tant que détente, affaire à suivre.

Mahou Tsukai ni Taisetsu na Koto: Natsu no Sora (série, eps 1-2/12)

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Et le gagnant pour cette semaine… Sora Mahou (pour faire court) se déroule dans le même univers que Yume Mahou (Mahou Tsukai ni Taisetsu no Koto, aka Someday’s dreamer) mais introduit une nouvelle héroïne, Sora Suzuki, qui emménage a Tokyo pour effectuer son apprentissage de magicienne. Les fans de Gurren Lagann seront sûrement ravis d’apprendre que le réalisateur du très polémique épisode 4 est aux commandes de la série, et n’en déplaise aux mauvaises langues, le résultat est bluffant. Les personnages sont dessinés dans un style très simple, assez épuré, qui contraste fortement avec des décors photoréalistes. J’ai du mal à décider s’il s’agit d’images de synthèse ou juste de photographies traitées mais je trouve l’effet très agréable. Sur le fond, la série semble s’orienter dans la même ligne de tranche de vie que son prédécesseur, les amateurs comme les détracteurs sauront donc à quoi s’en tenir.

Premier bilan de début de saison

Pour un petit point sur ce que je pense de l’été 2008 jusque là, je vais surtout suivre Sora Mahou, Natsume Yuujinchou et Hidamari Sketch x365. Peut-etre aussi Slayers et Birdy Decode, en fonction de la motivation et de comment ça tourne. Je jetterai aussi un œil à Mugen no Juunin, ne serait-ce que pour rigoler sur le dernier massacre de Bee Train et me motiver pour continuer le manga que j’ai laissé en plan depuis un sacré bout de temps.


Published

Jul 13, 2008

Last Updated

Oct 8, 2009

Category

Anime

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