Si vous vous demandiez ce que je foutais la semaine dernière à me contenter de publier des conneries, vous avez à présent la réponse sous les yeux. Je venais de me faire livrer une pile de jeux, je voulais en parler un peu après les avoir essayé, mais une inondation de ma boite mail m’a finalement incité à repousser ça à plus tard.
Je tiens quand même à dire que c’est de moins en moins évident de me balader sur des sites comme eBay ou Priceminister maintenant. Je tombe sur plein de titres que j’ai toujours eu envie au moins d’essayer, à des prix entre 5 et 10 euros, qui me hurlent « achète moooooiiii », et maintenant que j’ai les moyens de le faire j’ai limite envie d’exorciser le Mac. La consommation s’empare de moi, paix à mon âme xD
Si vous vous demandiez ce que je foutais la semaine dernière à me contenter de publier des conneries, vous avez à présent la réponse sous les yeux. Je venais de me faire livrer une pile de jeux, je voulais en parler un peu après les avoir essayé, mais une inondation de ma boite mail m’a finalement incité à repousser ça à plus tard.
Je tiens quand même à dire que c’est de moins en moins évident de me balader sur des sites comme eBay ou Priceminister maintenant. Je tombe sur plein de titres que j’ai toujours eu envie au moins d’essayer, à des prix entre 5 et 10 euros, qui me hurlent « achète moooooiiii », et maintenant que j’ai les moyens de le faire j’ai limite envie d’exorciser le Mac. La consommation s’empare de moi, paix à mon âme xD
Viewtiful Joe 1 et 2 (PS2)
Là je triche, j’ai en fait déjà fini le premier chez Echzechiel. Et ça m’avait tellement plu que c’était assez clair que je finirais par me le payer pour au moins essayer d’avoir quelques bonus et m’attaquer à la suite. Et puis j’aime bien l’idée d’avoir une copie des jeux que j’ai bien aimés.
Donc voilà, c’est fait, j’ai les deux et j’ai commencé à refaire le premier vu que ma clear save est restée à Toulon. Répétez après moi, toujours apporter ses cartes mémoire quand on va en vacances chez un geek >_< Bon cela dit, c’est pas non plus la corvée. Ce titre est très agréable à jouer, assez court, la difficulté augmente un peu sur la fin mais rien d’impossible. Je dois quand même dire que l’effet de surprise en moins, Viewtiful Joe perd un peu de son intérêt. J’étais rendu à me rouler par terre sur certains passages, là ça me fait juste sourire.
Je situe un peu pour ceux qui n’auraient jamais entendu parler. Et dans les détails parce que c’est de Clover qu’on parle quand même et Clover c’est important. Viewtiful Joe est donc un titre de Capcom, d’abord développé pour la Gamecube dans le cadre des Capcom Five, puis confié à Clover qui a géré l’adaptation du premier sur PS2 et l’intégralité des suites. Le changement de développeur n’a en fait pas tant d’importance que ça, vu que tous ont été réalisés sous la direction d’Atsushi Inaba, ex-PDG du studio au trèfle.
Viewtiful Joe est un mélange de plate-forme et de beat them all à la Double Dragon. On contrôle Joe, un jeune américain fan de tokusatsu qui se retrouve un jour catapulté dans les films auxquels il voue un culte. Car Movie-land est en danger, Captain Blue n’est plus et Joe va devoir tant bien que mal le remplacer. Et accessoirement sa copine Sylvia s’est fait enlever par l’Empereur des ténèbres, mais ça n’a pas l’air de l’inquiéter plus que ça, pris qu’il est dans son trip de super héros.
Derrière ce synopsis complètement bidon se cache un superbe coup de génie. Le jeu s’appuie à merveille sur les codes et la culture cinématographique, pas seulement dans le fond, la forme et l’univers qui fourmillent de références et parodient sans retenue les clichés du genre, mais jusque dans le gameplay qui octroie au joueur une barre de « VFX » qui lui permettra de ralentir le temps, d’atteindre la vitesse du son et de plus généralement frimer devant la caméra. Mais gare au contrecoup, la barre de VFX ne doit pas complètement se vider sous peine de régresser de Viewtiful Joe à Joe et de se retrouver avec une vieille bobine endommagée digne des débuts du cinéma.
Les contrôles du jeu sont très simples en dehors de ça, on frappe au poing et au pied, on saute et c’est à peu près tout. Il est possible d’évader les coups des ennemis pour ensuite les frapper une fois la garde baissée et les faire valdinguer comme des quilles. Comme je disais plus tôt, la difficulté augmente progressivement, rendu à la fin j’ai bien eu un boss qui m’a un peu pris la tête mais rien de dramatique. Je parlais de tokusatsu, mais l’inspiration ne se limite pas qu’à ça, la fin du premier opus entre autres se résume à un gros trip sur Star Wars.
Au rang des anecdotes, Dante de Devil May Cry a été ajouté sur le portage PS2 du premier opus, on peut jouer avec lui une fois qu’on a atteint la fin en remplaçant Joe (Trisch remplace Sylvia). J’en parle malgré le manque d’impact sur le reste du jeu, étant donné que la façon dont il a été intégré est absolument géniale, je reconnais bien l’humour du studio pour avoir réussi un coup pareil et je n’en dirais pas plus de peur de gâcher la surprise.
Pour ce qui est des apports de la deuxième mouture, ça se résume assez vite. Sylvia est à présent jouable sans clear save. Ce n’est pas comme le premier, la possibilité de refaire l’histoire avec un personnage complètement différent, mais celle d’échanger avec Joe n’importe quand, avec en plus la possibilité de faire une attaque combo. Sylvia a des contrôles proches, mais aussi ses propres attaques spéciales et un « replay » à la place de « Mach speed ». Sinon c’est vraiment du « more of the same », et je vais certainement pas m’en plaindre. Pour ce que j’ai joué jusque là, je n’ai en plus pas encore rencontré de personnages à la voix incompréhensible comme plusieurs boss du premier (le vampire, jamais pigé ce qu’il me voulait lui >_< ).
J’ai quand même un gros regret sur cette suite, l’absence de mode coopératif. On contrôle deux personnages après tout, cela aurait été l’occasion rêvée pour ressusciter un des aspects les plus intéressants des jeux dont cette franchise s’inspire, mais non. Une belle occasion manquée. Il parait que c’était prévu, mais que l’idée a été abandonnée en cours de route. Flemme, planning trop serré ou problème technique ?
God of War 1 et 2 (PS2)
Bon ça c’est un peu comme Tomb Raider, je sais même pas si ça vaut la peine d’en parler, la série a déjà fait tellement de bruit. Ça peut se comprendre, la mythologie grecque a toujours été tendance chez nous, alors mettez-ça dans un jeu d’action bien foutu et c’était destiné à faire un massacre.
Si jamais vous sortez tout juste d’un séjour dans une grotte, God of War est un jeu d’action qui recycle les dieux de l’Olympe pour donner au joueur une excuse pour tabasser du monstre à la chaîne. Oui, la formulation un peu péjorative est voulue, pas non plus la peine de s’imaginer un conte digne de l’Iliad, les différents éléments sont bien intégrés, mais ça s’arrête là. C’est à un jeu bourrin dans la lignée de Devil May Cry qu’on a affaire, inutile de se tromper.
Ça faisait un moment que j’avais envie d’y jouer et l’essai de l’épisode PSP cet été m’avait plutôt convaincu en dehors du fait que les tours de joystick sur une portable c’est vraiment pas ça. La franchise correspond en fait parfaitement au genre de jeu qui me plaisent en ce moment, à savoir court, pas trop prise de tête, très agréable à jouer. Bref, de quoi passer un bon moment sans sombrer dans ces phases de montée en puissance interminables qui finissent de plus en plus par me lasser des RPG. Donc oui, pour l’instant j’en ai une impression positive, vivement la suite. Le gameplay est jouissif, les boss gigantesques exploitent très bien l’environnement et offrent des moments parfois énormes (l’hydre !), le jeu n’ennuie pas une seconde et tient ses promesses. Je me demande juste pour avoir jeté un rapide coup d’oeil à God of War 2 ce qui leur a pris d’échanger les touches R1 et R2 mais c’est pas non plus un drame.
Shin Megami Tensei 3: Lucifer’s call (PS2)
Jeu testé vite fait il y a looooongtemps chez Odessa, ça m’avait bien plu même si un peu austère, mais je n’avais jamais donné suite. C’était pas vraiment dans mes plans de me l’offrir vu que j’avais des doutes sur ma capacité à le finir (ce jeu a la réputation d’être impardonnable) mais finalement je l’ai pris dans le tas vu qu’il était vendu par la même personne. Tant qu’à faire.
Ma seule expérience avec les Megaten jusque là était le premier Digital Devil Saga, un spin-off de la série principale. J’aurais sûrement pas pu tomber mieux vu que les deux titres sont très similaires, aussi bien sur le fond que sur la forme avec le même design cell-shadé de Kazuma Kaneko, l’ambiance et les thèmes assez sombres, les compétences et le système de combat quasi identiques, jusqu’à une bonne partie du bestiaire en commun. Le moins qu’on puisse dire c’est que je ne suis pas dépaysé.
Mais est-ce une bonne ou une mauvaise chose ? Ah, ça. J’ai justement aimé Digital Devil Saga pour ce qui le distingue des autres RPG, mais je ne peux pas m’empêcher d’avoir une dent contre le titre pour son système hasardeux, demandant ou bien une excellente connaissance des ennemis pour exploiter leurs faiblesses, ou bien une bonne dose de chance. Cette dernière n’est d’ailleurs jamais complètement éliminée, même en étant parfaitement préparé une bataille peut facilement tourner au vinaigre simplement avec l’initiative donnée au champ adverse. Et on m’apprend que sur cet opus, les choses seraient encore pire. Qu’il faut oublier des anciennes compétences pour apprendre les nouvelles. Qu’un simple sort de mort sur le personnage principal et pouf, game over même si les trois autres alliés sont encore debout.
C’est dommage, car pour ce que j’en ai vu j’aime beaucoup ce titre. L’absence d’alliés permanents au profit de l’élevage de démons est une excellente idée et apporte un peu de diversité aux batailles, obligeant à se poser la question « hum, est-ce que celui-là ferait un bon allié » au lieu de simplement foncer pour le tabasser. Pour rester dans les combats, les press-turn apportent une dimension stratégique très appréciable même si leur double tranchant contribuent au côté impitoyable du jeu. J’aime aussi quelques petits détails comme l’idée de prévenir juste avant d’ouvrir la porte fatidique avant la cut-scène de dix minutes ou le boss de fin de niveau, le mode « je suis en sur-niveau, laissez-moi bourinner » qui permet de zapper les rencontres aléatoires rapidement ou encore les ennemis qui tentent parfois de marchander la fuite quand on les passe en critique sur les points de vie.
J’ai cru lire quelque part qu’outre la difficulté revue à la baisse, une des principales différences entre DDS et Megaten tient au point sur lequel le jeu placera l’emphase. Là où un DDS insiste plutôt sur une traditionnelle équipe principale, Megaten offre à la place ce système de recrutement qui permet de constituer un groupe sur mesure à partir de la faune du jeu. Au risque de me faire tuer par les fans pour le rapprochement, on y retrouve en fait une sorte de Pokemon pour les grands. Tout y est après tout, y compris les évolutions.
L’édition européenne du jeu (nommée Lucifer’s call pour une raison de droit) a la particularité de proposer un peu plus de contenu. Entre autres et c’est difficile de le louper avec le gros macaron rajouté sur la pochette, Dante a été ajouté. Oui, j’ai décidément bien choisi ma série de jeu, entre les apparitions en guest-star et les jeux qui s’en inspirent, je suis bien parti pour me payer un Devil May Cry à la prochaine série d’achats. Ce cas en particulier est assez surprenant, non seulement il ne s’agit pas d’un jeu Capcom, mais le personnage a en plus été complètement intégré à l’histoire, on le voit jusque dans le trailer sur l’écran titre. Je n’ai pas encore été assez loin pour le rencontrer mais je l’ai vu passer dans une paire de cinématique et le jeu laisse traîner des allusions à sa présence ici et là. Je dois dire que ça me surprend mais pour l’instant la greffe n’a pas l’air de trop mal prendre.
À voir si j’arriverais à tenir le coup jusqu’au bout, donc. Mais dans l’immédiat je pense qu’il va surtout falloir que j’arrête de niveler à DDS pour finir ce dernier.
Dynasty Warriors 4: Empires (PS2)
Sakureiko n’arrêtait pas de me parler de cette série à chaque fois que je la voyais l’an dernier, c’est pas exactement du même épisode qu’il s’agit je pense mais j’ai pris celui-là à moitié au hasard pour quand même essayer.
Pour la mise au point, Dynasty Warriors est une série où on lance le joueur sur le champ de bataille, avec pour but de vaincre l’armée adverse. On commande directement un général, les autres officiers suivent plus ou moins et tentent d’accomplir les objectifs, généralement tuer le général adverse, mais j’ai cru comprendre que c’était sujet à variations. Chacun est accompagné d’une troupe de soldats, 2000 au début. Vu que c’est de la version « Empires » que je parle, un petit côté stratégique a été ajouté. Entre les scènes de bataille, on se retrouve aux commandes de son empire. Rien de très complexe à la Age of Empire ou Civilization, on se contente juste de donner son aval aux plans proposés par les officiers.
Ça doit être celui que j’ai le moins testé sur la pile, j’ai dû passer une heure dessus à tout casser. Le temps de faire trois batailles et de comprendre les mécanismes en gros. Pas vraiment impressionné pour l’instant. L’idée est bonne, la gestion de l’empire ne me prend pas le chou et ça c’est bien. Le jeu n’est pas spécialement moche, mais ça on s’en fout. Le plus gros problème que j’ai eu pour l’instant, c’est surtout les combats qui sont un vrai foutoir. On me dira que pour un champ de bataille, c’est normal, mais là les uniformes des différentes armées sont parfois très similaires et ça n’arrange en rien les choses. Heureusement que le tir ami est désactivé, je ne compte pas le nombre de fois où j’aurais trucidé mes propres troupes sinon. Pas dramatique non plus cela dit, juste une perte de temps.
Le vrai problème pour ce que j’ai joué, c’est surtout que j’ai trouvé la vue à la troisième personne très peu pratique. Je ne compte pas le nombre de fois où j’ai commencé à me faire fracasser le dos par un général ennemi sournois que je n’avais pas vu venir. On peut rapidement se retourner, mais la caméra ne suit pas, ça m’avance bien de voir la belle gueule de mon personnage, mais ça m’aurait plus intéressé de voir les menaces dans cette direction quoi. Aussi tenté de monter à cheval et quelle horreur, impossible à manier. À la décharge du jeu, j’ai peut-être pas essayé ça sur le bon champ de bataille, celui où j’ai tenté ma chance était un marécage avec des chemins très étroits pas du tout adaptés à la vitesse de la monture qui se lance directement au galop sans prévenir. Mais mince quoi, rendez-moi Agro.
Et comme pour Viewtiful Joe, je trouve que le multijoueur laisse à désirer. Surtout que c’est un des aspects qu’on m’avait vanté dans le jeu, mais j’ai l’air d’avoir tiré le mauvais opus à la pioche, ici pas de campagnes à plusieurs, on se limite à un mode versus assez chiant. Ça m’apprendra à me renseigner avant.